Un groupe de paroissiens a pu bénéficier d’une formation à l’écoute à Villefranche. Voici leur témoignage.


Nous étions un groupe de 13 auditeurs pour une formation à l’écoute à Villefranche dans les locaux de Sainte Anne des Calades, un prêtre-étudiant, 2 religieuses et des membres des équipes funérailles  de  Sainte  Anne des Calades et nous 5, venant  de Sainte Marie  des Vignes.

L’intervenante, Constance Pons, qui venait du diocèse, nous a initiés aux techniques de l’écoute active.

La formation, au-delà du minimum théorique, était basée sur un travail de réflexion personnelle et des exercices pratiques pour permettre aux auditeurs de s’approprier cette forme d’écoute, ses principes et les techniques à mettre en œuvre pour profiter de son pleine efficacité.

Dans un dialogue, on se limite parfois à des attitudes d’écoute qui peuvent être pernicieuses pour la compréhension de l’autre et pour l’obtention du but recherché. Ce sont des attitudes de conseil, d’interprétation, de jugement, d’enquête qui sont parfois nécessaires, mais qui peuvent conduire à l’échec par manque d’ouverture.

L’interlocuteur ne se sent pas accueilli et le dialogue s’élabore sur des bases faussées.

L’écoute active est une technique de communication, développée par le psychologue américain Carl ROGERS, l’initiateur des techniques non-directives. Cette approche se caractérise par la manifestation d’un respect et d’une confiance chaleureuse envers l’interlocuteur, pour qu’il brise ses défenses et s’exprime librement.

Plus qu’une recette, il s’agit d’une attitude fondamentale de l’écoutant, une manière de vivre, résultant d’un travail sur soi pour faire confiance à l’autre et l’accueillir dans son intégralité.

A partir d’une attitude d’ouverture bienveillante et neutre, l’écoutant va permettre, à l’écouté, de se confier et de trouver en lui les ressources qui lui sont nécessaires dans sa situation , en utilisant à bon escient, les techniques de reformulation et de questionnement .

Des exercices nous ont permis de comprendre cette écoute, de réaliser nos difficultés à la mettre en œuvre, et l’ampleur du travail sur soi pour pouvoir l’utiliser pleinement.

L’écoute active est utile dans de nombreuses circonstances de nos vies, bien sûr dans nos contacts avec les familles pour la préparation des célébrations mais aussi  dans nos rapports personnel en famille, professionnels, amicaux et pourquoi pas en paroisse. 

Antoine Gouraud