Le nonce apostolique a remis le pallium à Mgr Olivier de Germay au début de l’eucharistie célébrée le samedi 26 septembre 2021 à 15 h 30 dans la cathédrale St Jean de Lyon.
Le pallium est une fine écharpe de laine blanche qui a une très riche dimension symbolique. Elle est tissée avec de la laine de brebis bénies le jour de la Ste Agnès martyre à Rome. Les brebis renvoient à l’image du Bon Pasteur qui porte sur ses épaules la brebis perdue. Les Pallium sont déposés sur la tombe de St Pierre dans la basilique St Pierre de Rome et sont bénis par le pape le 29 juin, jour de la fête de St Pierre et Saint Paul .
Le pallium symbolise le pouvoir du pape, ce même pouvoir que le Christ a confié à Pierre et à ses successeurs, mais il indique aussi le lien très fort qui existe entre le pape et les archevêques métropolitains et par la même avec toute l’Eglise. C’est un signe fort de communion.
La cathédrale St Jean, après des travaux de rénovation, était belle, claire, lumineuse, remplie d’une foule de fidèles d’une grande diversité, manifestement heureux d’être là, goûtant à la joie d’être ensemble physiquement, pour ce temps fort diocésain. Ainsi, tout concourait à la beauté… sans oublier la musique et les chœurs de la cathédrale et… même le soleil qui jouait avec les vitraux pour refléter toutes les couleurs et les reflets de son infinie palette .
Mgr de Germay dans son homélie a montré simplement comment les textes de la liturgie du jour peuvent éclairer notre quotidien et l’étape dans laquelle nous sommes dans la société . Elle serait à retranscrire intégralement …mais retenons seulement ces quelques mots :
« La lettre de St Jacques nous fait comprendre avec vigueur que c’est folie de s’attacher aux choses qui passent, en négligeant les pauvres et en oubliant que nous sommes de passage sur cette terre.
Vous êtes nombreux à en avoir fait l’expérience, lorsque nous vivons une véritable rencontre avec Jésus–Christ , nous n’avons plus trop envie de courir après toutes ces choses qui passent, tout ce que la société de consommation nous fait miroiter, en tout cas on devient plus libres. Parce qu’on réalise que c’est Lui qui vient étancher cette soif de bonheur, cette soif de plénitude qui est en nous .
Le Seigneur nous demande : après quoi cours tu ? en quoi as-tu mis ton espérance ? quelle place me laisses-tu dans ta vie ?
Osons lui répondre ! La mission de l’Eglise et notre mission commune , c’est d’annoncer au monde que notre soif de bonheur ,notre soif d’un bonheur éternel n’est pas une illusion, ni un rêve , ni une utopie ! Cette soif , c’est Dieu lui-même qui l’a déposé dans nos cœurs , car nous sommes faits pour Lui qui es l’amour éternel.
Voyez , frères et sœurs, nous avons des fonctions différentes dans l’Eglise mais tous nous avons reçu l’Esprit Saint pour collaborer à la mission. N’enfermons pas l’Esprit Saint, ne le laissons pas sommeiller en nous !
Ensemble, mettons-nous à son écoute. Mettons nous à l’écoute des pauvres pour discerner les chemins de la mission. L’heure est venue de prophétiser. »
Mgr De Germay, 9 mois après son arrivée sur notre diocèse, fort de ce qu’il a découvert, vu et entendu, nous a donné en fin de célébration quelques orientations pour continuer de nous inscrire dans cette longue histoire et cette belle mission de témoigner de la Joie d’ Evangile et d’annoncer le Christ Sauveur .